Dans la Plaza de los Venerables, au coeur de Santa Cruz, nous avons la possibilité de contempler depuis 8 Novembre un exemple très intéressant de deux des artistes les plus célèbres de Séville. Il est l’une de l’expositions de l’automne et elle fait partie des actes du 500e anniversaire de la naissance de Murillo (1617-2017).
Les peintures proviennent principalement du Musée du Prado, également de la National Gallery de Londres, collections privées et la même collection de Focus Abengoa accueillant l’exposition.
Diego de Silva Velazquez et Bartolome Esteban Murillo, deux peintres et illustres sévillanes partagent de nombreuses caractéristiques que cette exposition, organisée par Focus Abengoa, met maintenant en surbrillance.
Diego Velázquez, peintre de la Cour
Le plus grand des peintres espagnols Diego Velazquez est né à Séville en 1599, il a commencé à travailler et il a peint ses premières œuvres dans cette ville, d’abord en tant que disciple du peintre Herrera le Vieux, après avec Francisco Pacheco, peintre et essayiste, qui allait bientôt devenir son beau père apres que Velazquez épousait sa fille.
Cependant la carrière de Velazquez a pris une inattendue changement lors de la réception en 1624 de l’appel du jeune roi Philippe IV d’aller à Madrid et de travailler là comme peintre de la cour. Le reste de sa carrière à été effectuée dans la capitale, raison par laquelle aujourd’hui sont peus les tableaux du grand peintre qui se trouvent à Séville. Velazquez est mort à Madrid en 1660.
Bartolome Murillo, peintre de l’Immaculée
Bartolomé Esteban Murillo est également né à Séville mais en 1617. Contrairement à Velazquez y resta jusqu’à sa mort en 1681 et dans sa longue vie a travaillé pour des églises, des couvents, des monastères et pour la célèbre cathédrale de Séville où, encore aujourd’hui, il y a quelques-uns des ses meilleures œuvres.
Les deux peintres représentants du style baroque nous ont donné les meilleurs tableaux du XVIIe siècle.
L’exposition se présente comme un dénominateur commun : les artistes ont peut se rencontrer. Nous n’avons pas de preuve documentaire, mais il est fort probable que Murillo connaissait les travaux de la première étape de Velazquez, dans cet époque là dans les églises et les écoles à Séville. Et un mature Velazquez c’est problable qu’il a eu des nouvelles d’un jeune et renommée Murillo, qui, dans le milieu du XVIIe siècle est devenu le meilleur et le plus célèbre peintre de la ville.
L’exposition des Vénérables nous a apporté des photos de deux peintres sur les mêmes sujets. Ils ont représenté des scènes tels que la Sagrada Familia, l’Immaculée Conception, les saints patrons de Séville Justa et Rufina ou scènes de genre intimes que reflétent la société de son temps.
L’étude de la lumière, l’utilisation du clair-obscur, les couleurs, .. les similitudes et les différences entre les deux sévillans, l’un de la Cour de Madrid et un autre qui montre le point de vue des couvents et des monastères du sud d’Espagne.
Une curiosité à propos de Velazquez et Murillo
Les tombes des deux artistes à Madrid et Séville sont respectivement disparus.
Velazquez a été enterré en 1660, l’année de sa mort, dans l’église de San Juan Bautista, dans le Madrid de los Austrias, détruit dans le temps de Napoléon. Des restes de la crypt on été trouvés dans la Plaza de Ramales, où une colonne avec une croix rappelle le célèbre peintre.
Quelque chose de semblable est arrivé avec Murillo. Enterré dans l’église de Santa Cruz de Séville (dans l’actuelle Plaza de Santa Cruz) au moment de l’invasion napoléonienne l’eglise à été demoli et ses restes sont maintenant perdus. Il y a seulement une plaque sur une façade de la place qui rappelle le peintre le plus connu de la ville.
Où vous pouvez voir l’exposition
L’Hôpital des Venerables accueille le Centro Velazquez qui est géré par la Foundation Culturelle Focus Abengoa. En plus d’être un bel exemple de baroque de Séville l’hôpital a une activité culturelle intéressante en organisant des conférences, des cours, des concerts d’orgue et des expositions comme celle-ci que nous avons la chance de voir jusqu’à la fin de Février.
A ne pas manquer
L’église baroque magnifique, décorée de fresques de Valdes Leal et les meilleurs peintres et sculpteurs des XVIIe et XVIIIe siècles. Mention spéciale merite le moderne orgue d’inspiration baroque qui est considéré comme l’un des meilleurs de son genre en Europe et est couramment utilisé dans la saison des concerts dans l’église du Vénérables.
La cour en contrebas, un original solution esthétique de l’architecte Leonardo de Figueroa et qui avait également la fonction pratique de ramasser des eaux pluviales,ce qui faisait beaucoup plus que d’un puits ou d’un réservoir normal. Une fonction essentielle dans un bâtiment dédié à l’hôpital comme celui-ci.