The monastery of Santa María de las Cuevas or monasteru of Carthusians
En 1865, le marquis de Pickman un Anglais qui vit à Séville a vu une bonne affaire sur le monastère chartreux récemment abandonné de Santa Maria de las Cuevas. La porcelaine anglaise tellement à la mode à cette époque a trouvé sa place à Séville dans ce monastère transformé en une usine de céramique. De cette époque là, nous avons différents panneaux de céramique fabriqués ici et surtout les indubitables fours en terre cuite qui s’utilisaient pour cuire la ceramique.
L’artisanat en céramique Séville date de l’époque romaine, et Santa Justa et Santa Rufina, martyrs à l’époque romaine et protectrices de la ville la fabriqué dejà de l’autre coté du Guadalquivir au quartier de Triana.
La ceramique a joué un rôle fondamental dans le monde islamique pour la décoration des palais et maisons. Tuiles, carreaux de faience, mosaiques… plus tard dans les temps chrétiens les sévillans suivaient les modéles maures mélangés avec la nouvelle technique Renaissance Le italien Niculoso Pisano qui a vecu à Triana a révolutionné cet art et introduit la peinture sur tuiles plates. Son chefs-d’œuvre sont l’Oratoire d’Isabelle la Catholique dans le Cuarto Real Alto del Alcázar et la porte de l’église du monastère de Santa Paula. Tous les deux dans nôtre ville.
Jusque-là, le centre de production étaient petits et moyens ateliers au quartier de Triana. Ce quand l’Anglais Pickman a donné un nouvel élan à l’artisanat qui est devenu une véritable industrie dans la Séville du XIXe siècle.
Le monastere
Mais notre monastère de la Chartreuse avait déjà dans ses murs une longue histoire. Il avait été fondé au début du XIVe siècle comme l’un des plus importants centres monastiques de la nouvelle Séville chrétienne. Situé dans la périphérie de Séville et en regardant la région de Aljarafe, il a été choisi par les familles nobles comme les puissants Ribera pour leurs sépultures. Christophe Colomb lui-même est resté ici et grace a l’amitié avec les moines il a préparé une partie de son expédition vers le Nouveau Monde. Des années après sa mort, ses cendres reposent dans cet endroit pendant 30 ans avant de partir pour l’île de La Española (Santo Domingo) dans les Amériques. Une statue érigée par la veuve de Pickman se souvient le découvreur.
Plus tard, au XVIIe siècle Francisco de Zurbaran le meilleur peintre de moines qu’il y a eu dans cette Espagne de palais et couvents, nous ont laissé des portraits de sobres et silencieux moines chartreux. Cette collection exceptionnelle de trois peintures est maintenant dans le Musée des Beaux-Arts de Séville.
Comme tant d’autres couvents a fait l’objet de la confiscation et la fermeture au XIXe siècle. C’était quand Pickman est entré dans la scène et aussi son la céramique.
Mais l’histoire de Santa Maria de las Cuevas a continué quand la récente et légendaire l’EXPO 1992 a accueilli le Pabellon Real. Les dépendances d’usine La Cartuja sont transférés à un autre endroit et le monastère est devenu Centre d’Art Contemporain après une restauration complète en 1997, fonction laquelle il retenue aujourd’hui.
Donc, aujourd’hui, nous avons dans ce lieu un vieux monastère, une ancienne usine de céramique et le moderne Centro Andaluz de Arte Contemporáneo avec la programmation des expositions temporaires et des concerts.
Les charmes de la Cartuja
Le monastère est entouré par le jardin potager des moines, une belle pleine d’orangers et d’autres plantes locales, idéal pour se perdre et trouver la tranquillité à quelques pas du centre de Séville.
J’aime le mélange des cloîtres maures de panneaux de céramique du XIXe de Pickman. Les tombeaux Renaissance de la famille Ribera à côté de l’art contemporain. J’adore flâner parmi les fours à céramique dispersés à travers les jardins concurrents en hauteur qui donnent à l’ancien monastère une silhouette unique.
J’aime m’approcher à l’arbre appelé Bella Sombra, Ombu ou Phitolaca Dioecius que, selon la tradition, a été planté par le fils de Christophe Colomb il y a plus de 500 ans.
Aussi c’est génial de faire un tour à vélo à travers les vergers et les orangers centenaires et s’étonner avec la moderne et géant Alice au pays des merveilles.
J’aime l’air calme hors du tumulte de la ville qui doit être le même que les moines chartreux respiraient il y a de siècles.
Et quand je vais au monastere de la Cartuja je me rappele toujours de l’EXPO 92, une année mythique qui nous a laissé une empreinte importante dans tous les sévillanes de plus 35 ans.