Visites guidées de Séville. Alcazar, Cathédrale et Quartier Santa Cruz et leurs histoires sécretes
Dans nos visites guidées de Séville nous savons que ce sont 3 les incontournables de la ville, des monuments patrimoine de l’humanité comme l’Alcazar ou la Cathédrale et des lieux mythiques comme le Quartier Santa Cruz. Des informations sur eux, leur construction et leur histoire se trouvent dans une multitude de pages Web, d’articles et de livres.
Mais aujourd’hui, je veux vous guider à travers des secrets et des histoires les moins connus de ces endroits. Tous les touristes les visitent mais peu captent leur essence et connaissent leurs anecdotes. Je vous invite a regardez ce petite présentation sur le quartier Santa Cruz et puis lisez l’article qui révele quelques sécrets de l’Histoire de Séville.
Le quartier Santa Cruz et la belle Susona dans nos visites guidées de Séville
Pendent nos visites guidées de Séville on decouvre une rue semi-cachée du quartier de Santa Cruz nous raconte une terrible histoire survenue à la fin du XVe siècle, peu avant l’expulsion des Juifs espagnols.
Le quartier était en fait le quartier juif médiéval, même s’il aurait une apparence très différente de celle d’aujourd’hui. Nous savons qu’un juif influent nommé Diego ben Suson vivait dans une certaine rue, sa fille était surnommée Susona et elle était célèbre pour sa beauté. Susona avait un amoureux chrétien, une relation interdite à cette époque. Une nuit, Susona a entendu un complot que son père et d’autres Juifs organisaient contre le gouvernement de la ville. Susona a tout raconté à son petit ami chrétien et, par conséquent, son père a été emprisonné puis exécuté.
Susona regrettait son acte perfide contre sa communauté, mais il était trop tard, rien ne pouvait être fait. Les juifs l’ont méprisé et les chrétiens ne l’ont jamais accepté. Elle a donc résolut d’entrer dans un couvent et dit qu’à sa mort, sa tête devait être coupée et exposée sur le linteau de sa maison.
Au fil du temps, la tête s’est transformée en crâne et tous les passants se sont souvenus de l’histoire tragique de Susona, l’une des dernières juives de Séville. Aujourd’hui la rue s’appelle Susona et la maison n’est plus là, mais on peut voir sur un mur une plaque avec un petit crâne et au bout de la rue encore marqué son ancien nom: Calle de la Muerte, la rue de la Mort.
L’Alcazar et les noces du siècle dans nos visites guidées de Séville
L’Alcazar a été toujours le palais royal de Séville. Il a été construit comme une forteresse au XI siècle (le nom d’Alcazar signifie enceinte fortifiée) pour les musulmans mais les rois l’ont immédiatement habité, d’abord à l’époque islamique et à partir de 1248 par les chrétiens. Les rois successifs élargissaient leurs salles. On visitera tout ça pendent nos visites guidées de Séville.
Mais attention on voyage à 1526, il y a 500 ans, c’était le théâtre du mariage du siècle. Et ses protagonistes n’étaient pas n’importe quel prince ou princesse. C’étaient le puissant empereur Habsburg Charles Ier d’Espagne (et Charles V d’Allemagne) et Isabelle, une belle princesse portugaise, à peu près toute l’Europe le prétendait, bien que l’empereur ne l’ait vue que dans un portrait.
Le jeune Carlos (Charles) avait 26 ans et avait hérité d’un fabuleux empire de ses parents. De sa mère Juana, surnommée La Loca (dont nous parlerons dans un autre moment), il hérita de Castille et Aragon, la monarchie hispanique naissante.
De son grand-père Fernando les territoires italiens dont la Sicile, la Sardaigne et Naples. Mais son héritage paternel était tout aussi impressionnant. Des Habsbourg, il hérita de l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Autriche, des territoires frontaliers avec la France … en fait avec son voisin le roi de France François I ne s’entendait pas très bien. Avec la puissante Angleterre, il eut des relations familiales, bien que pour une courte période. Et il y avait … le Portugal.
On pensait que la meilleure candidate pour épouser Carlos serait la princesse Isabel. Et donc à l’avenir, peut-être les deux couronnes ibériques pourraient-elles être unies. Il y avait une pierre d’achoppement importante et c’est que Carlos et Isabel étaient cousins . Problème qui a été résolu avec une dispense de Rome.
Le couple ne se connaissait pas personnellement, c’était un mariage de raison, mais voici la légende romantique de la ville de Séville.
Parce que c’était à Séville où le mariage devait avoir lieu et où la réunion aurait lieu. On dit que le roi, lorsqu’il rencontra sa future épouse, était captivé par sa beauté. Jeune, cultivé, éduqué et beau. Et elle, pour sa part, a été agréablement impressionnée par la personnalité et le magnétisme du jeune empereur, qui n’était pas mal non plus physiquement, si l’on excepte cette mâchoire saillante si typique des Habsbourg, qu’ils essayaient de cacher avec la barbe.
Un mariage somptueux qui a impliqué des rénovations majeures dans les jardins du palais. Ce que nous voyons aujourd’hui est en grande partie le produit de cet événement.
Et des années plus tard, Felipe II a voulu rendre hommage à ses parents en recouvrant de beaux carreaux la soi-disant salle des fêtes où les fiançailles avaient été célébrées.
Le céramiste Cristobal de Augusta était chargé de décorer la salle spacieuse avec des personnages mythologiques et des êtres fantastiques. Mais il a également immortalisé Carlos et Isabel, qui en 1526 avaient été les protagonistes du mariage du siècle.
La Cathédrale de Séville et le vol du plus grand tableau jamais peint par Murillo dans nos visites guidées de Séville
La Cathédrale de Séville dépasse toutes les descriptions pour sa taille. Mais sa richesse artistique n’est pas en reste. L’une des chapelles conserve un grand tableau de grande valeur mais aussi avec une histoire curieuse et aventureuse. L’endroit est la chapelle du baptême et le tableau a été peint par le grand Bartolomé Esteban Murillo en 1656. Une des nos visites guidées de Séville va nous faire découvrir cette histoire.
Le tableau représente l’un des saints les plus populaires, Saint Antoine de Padoue, le saint franciscain d’origine portugaise, compagnon de Saint François au 13ème siècle, cependant très vénéré en Italie où il a pris son nom définitif de la ville italienne où il a vécu et est mort, Padoue.
L’un des épisodes miraculeux de Saint Antoine a eu lieu à l’intérieur d’une pièce, c’est alors qu’il a eu la vision de l’Enfant Jésus entouré d’anges. C’est ce moment que Murillo représente pour sa grande peinture de la chapelle baptismale.
L’épisode suivant, qui est celui qui nous intéresse le plus aujourd’hui, s’est produit en 1874. Le tableau était lá depuis des siècles et était temoin des baptêmes des bébés de l’aristocratie sévillane lorsqu’un voleur d’œuvres d’art l’a remarqué et a tenté de le voler une nuit. En fait, il réussit, ou du moins en partie, puisqu’avec un couteau il coupa la toile et prit ce qui correspondait à la figure de saint Antoine, ce qui était le plus accessible. Le lendemain matin, à leur grande horreur, les chanoines de la Cathédrale virent qu’un grand morceau du tableau manquait.
Le tableau volé a quitté l’Espagne, a traversé l’Atlantique et s’est retrouvé à New York, où un an plus tard, il a été identifié dans un magasin d’antiquités. Heureusement, il a été récupéré et retourné à son emplacement d’origine où il a été restauré avec beaucoup de soin.
Aujourd’hui, plus de cent ans plus tard, une ligne horizontale plus sombre peut être vue sur la tête du saint qui rappelle l’épisode du vol et la restauration ultérieure. Lors de nos visites guidées de Seville, regardez bien!
Si vous voulez connaitre en profondeur cettes histoires et d’autres n’hesitez pas à nous envoyer un message https://www.toursevilla.com/fr/contact/
Une introduction génerale à la vie et oeuvre de Murillo https://fr.wikipedia.org/wiki/Bartolom%C3%A9_Esteban_Murillo